On est plus des gosses maintenant, pas pris dans un tsunami mais sous la pluie, on a vécu trop de printemps
On a ouvert des portes rien ne changent et plus le temps passe et plus je m’en tape d’avoir une cote grimpante
Petit je me voyais au minimum dans le top 50, puis j’ai vu que ces tubes étaient plus refaits que le corps d’un trans
Trop de plastique sur les icones actuelles, j’vis ma zik au naturel et ma femme n’a pas une tonne d’implants
Peu d’pages dans ma vie, j’ai accroché le hip hop à l’une d’elles, comme si était descendu une étoile du ciel
Et chaque texte m’approchera du rêve, j’ai très vite compris que j’étais pas manuel, juste un maniaque du verbe
Recherchant la vibe du siècle, la pure sensation, adressé à chaque humain à chaque humaine de chaque nation
La musique n’a pas de langage, juste des ondes et quand je me brzanche sur une en général ça dure des plombes…
Et si tu m’laisses quelques mesures que le truc est bon, non je ne pourrais plus te répondre, non je voudrais plus te répondre
2e couplet
On est plus des gosses dorénavant, encore jeune, encore assez pour croire que dans la vie on s’en sort seul
Avec efforts et patience, l’amour des proches et parents, cette pensée s’endort, meurt, personne t’as donné ta chance
Plus jeune je n’en avais pas donc oui j’ai volé d’l’argent, pas d’projet , j’voulais croquer à m’en déchausser la dent
23 piges, J’ai toujours pas fait sauter la banque, et j’fais pas du rap avec un mauvais accent
Je peux etre sérieux et bien éduqué, on m’prenait pour une graine de merdeux à exhumer,
à répudier, et moi j’exultais, je volais avec mes aigles précieux ce qui m’excusait
c’est que personne ne lève les yeux, ça a perduré, je continue a faire c’que j’fais l’mieux,
avec le même budget, et le même feu pour enchainer verbe sujet, verve superbe quand j’me sers d’eux
Au fond j’ai pas tant changé, juste moins naif et moins innocent, et j’fais plus d’la merde pour etre innovent,
non je vise au centre, je gagne en application, toujours un peu tire au flanc mais jamais contre l’agitation
Mes défaut deviennent ma marque de fabrique, pas de panique, passe un mic j’redeviens un grand enfant, à ce stade de ma vie, j’ai besoin d’ça d’ce caprice, avant que tout n’s’arrete comme par enchantement